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La editorial de Daily Planet

jueves, 28 de mayo de 2009

La vieille femme du fauteuil à bascule

Un chat noir est entré par la fenêtre inattendue d'une petite maison au milieu du néant. Il n'a pas laissé, apparemment, trace de son chemin ni de sa entrée dans cette hutte. Il a fait tout ce qui était possible pour ne pas faire bruit, et il s'est très discrètement déplacé par la chambre. Tout était foncé, le félin a dû profiter au maximum de sa vision nocturne pour ne pas être perdu dans le séjour réduit. Au peu de temps, il a senti une lumière vague provenant d'une pièce voisine; il n'a pas douté en aller faire des recherches, sa curiosité le dominait, c’était nécessaire savoir ce qui se trouvait de l'autre côté.

   
Il a marché un peu, alarmé par la noirceur du paysage, jusqu'à ce qu'il était assez près de la lumière pour voir avec davantage de clarté. Ce qu'il percevait, toutefois, ne lui était pas du tout agréable. Le petit animal n'était pas habitué aux visions come celle. Petit à petit, il a commencé à se rendre compte du lieu où il était trouvé: c'était une petite salle avec le sol de terre et des ornementations minimales, ne manquaient pas les tableaux avec des photos de gens qu'il ne reconnaissait pas. Il y avait aussi un groupe de morceaux de bois à manière de table, et un fauteuil à bascule improvisé en mouvant. Au chat ces meubles n'ont pas paru importants, mais il n'a pas tardé à remarquer le petit objet qui était familier: c'était une boule de laine. Le chat a bruyamment couru vers la laine et il s'est jeté sur elle.

  Il a ainsi joué pour le temps, jusqu'à ce qu'il ait remarqué que son jouet était relié avec quelque chose qui était trouvée en haut. Il a incliné un peu sa tête et il a pu voir une personne assise sur le fauteuil à bascule, en tissant un pull. Cet article était sale, avec de petits orifices dans le tissu et avec apparentement une longueur faute pour finir. La vieille femme était concentrée totalement dans sa tâche. L'animal a miaulé. La grand-mère a été surprise en entendant un tel bruit, et a décidé de baisser la vue. Elle a regardé le félin aux yeux, et celui-ci a pu voir à travers sa viande. Ils sont restés un moment en silence, donc chacun est retourné à ses activités, et ils ont laissé de s'immiscer dans la vie de l'autre. 

La personne a signalé un collier dans le col du chat et a pensé qu'il devait appartenir à quelqu'un; à ses petit-fils, peut-être; elle ne savait pas, elle ne les connaissait pas. Lentement, elle a arrêté de se mouvoir -sans pouvoir éviter une réponse sonore de son fauteuil à bascule-. Elle a étiré un bras et elle a pris un tasse avec du lait. Avec prudence, elle a baissé le lait jusqu'où se trouvait son ami, et, avec un sourire de <>, elle lui a atteinte. Le chat était euphorique, il a fait mille révérences en signal de remerciement à son aimable hôte. Il a rapidement bu le contenu blanchâtre de la tasse; la désastreuse imitation de porcelaine était un peu maltraitée, mais ce n’était pas important. Les bêtes comme lui ne se rendent pas compte de détails superflus comme celui-là. Après son goûter, il a levé la face et a aperçu la face de la vieille femme: elle était très ridée et toute émaciée. Sa respiration était inconstante et elle montrait plus qu’un signe d'anémie. Le lait pouvait être tout ce qu'elle disposait le soir. Il ne paraissait pas l'importer, elle le surveillait souriant et très <>. Le chat a détaché un miaou et il a joué avec la boule de laine. Sa copine a repris son tissu interminable.

Les heures se sont passés, mais la chambre n’arrêtait pas d'être tellement lugubre. L'animal a été fatigué de jouer et s’est calé sur les chaussettes avec de pièces de la femme. Il pouvait sentire comment la vie de la vieille femme s'échappait. Les deux ont cédé devant un rêve profond.

Ils se sont réveillés et ils ont été à foncées devant la lumière timide pour tisser que, mal installé, accrochait du plafond. On n'a pas écouté ouvrir ni fermer la porte de la chambre, mais il était sûr que quelqu'un était entré. C'était un enfant bien habillé –il portait une chemise avec des fils d'or-. Le chat l'a reconnu et il a miaulé pour lui saluer. Il a souri, a autour regardé et, n'ayant vu rien, il a été préoccupé par le bien-être de sa mascotte. Indifférent au lieu où il se trouvait, l'enfant a marché jusqu'au centre du séjour, a pris le chat et il est sorti, en traversant le mur invisible, vers la lumière du matin qu’il connaissait si bien.

La vieille femme du fauteuil à bascule a là suivi, en berçant et en tissant.

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